Les Zaventures d'Alex dans les Zeuropes
Part 3 - Visite à Paris
Tout ce qu'il me manquait pour être bien installé, c'était un frigidaire. J'ai été chez Auchan mercredi soir et ils m'ont dit de revenir Vendredi pour en chercher un parce qu'ils en avait plus. Je suis donc retourné aux résidences et pour m'écoeurer, Benoît s'en est trouvé un usagé. Il est plus petit que celui que je voulais et il n'a pas de congélateur mais il est silencieux et il coûte 450F. Mais bon, moi j'en ai pas trouvé.
Jeudi, le 18 septembre 1997
Jeudi matin on a décidé d'aller à Paris.
On est parti vers 9 heures pour prendre le RER à Robinson. C'est
une petite marche d'environ 20 minutes. On a débarqué à la station St-Michel-Notre-Dame,
juste en face de la cathédrale Notre-Dame. Il y avait du monde!
Je voulais prendre des photos alors je sors le Kodak et je pèse sur le
bouton et... rien, mon Kodak marchait pas. J'ai regardé si mon film était
fini... non, finalement j'ai essayé avec les piles de Benoît et c'était
ça. Je sais pas comment j'ai fait mon compte mais mes pile étaient
déjà à terre (pourtant je les avait achetées juste avant de partir).
J'ai été dans un magasin pour touristes et j'ai acheté d'autres piles,
je sais plus exactement combien j'ai payé mais c'était cher.
Note : les problèmes de piles allaient se perpétuer pendant deux ans, jusqu'à ce que je me décide enfin à m'acheter une autre caméra.
Donc on était à la cathédrale Notre-Dame. On est entré mais on n'est pas monté dans les tours et on n'a pas visité la crypte archéologique. On s'est dit qu'on reviendrait visiter les choses pour lesquelles il faut payer et que pour aujourd'hui, il y a bien assez de choses à visiter gratuitement. J'ai trouve la cathédrale magnifique, surtout avec les gargouilles!!!
On s'est ensuite dirigés vers le Louvre en passant par un petit parc ou il y avait un clocher d'église, sans église... ça s'appelle le Châtelet. Rendu au Louvre on a pris quelques photos et j'ai lu dans mon guide Michelin (que j'avais acheté 25$ à Mirabel alors que j'ai découvert qu'il coûte 63F à Paris... il va falloir que j'apprenne à savoir où acheter quoi) Pis je suis arrivé au bout de mon film.
Ben a pas voulu que je lui en achète un parce que j'avais ri de lui à l'aéroport quand il s'est fait fouiller avec ses 20 films qu'il a pas voulu passer dans la machine à rayons X. J'ai donc dû m'en acheter un... aux tuileries ... ARGHH 45 F.... la prochaine fois je vais en acheter avant. Bon. là on était rendu à la concorde avec le super obélisque Égyptien mais on s'est pas trop approchés parce que c'est au milieu d'un rond point pis que le trafic à Paris... c'est dangereux!!!
On a descendu les Champs-Élysées jusqu'à l'Arc de Triomphe mais on n'est pas monté dedans. Par contre j'ai pris une belle photo (enfin j'espère) depuis le milieu des Champs-Élysées parce que quand on traverse la rue, il faut s'arrêter sur le terre-plein alors je l'ai prise de là.
On a pris l'avenue Kléber pis on a vu un garage Ferrari pis un vieux char américain avec des grosses ailes pis une plaque française ou il était écrit 7545 QUÉBEC... On a descendu la rue jusqu'à la tour Eiffel, qui est maintenant affublée d'un compteur qui dit le nombre de jours avant l'an 2000... je pense qu'il en restait 843. On n'est pas monté dedans non plus, on a le temps de toute façon.
Finalement on s'est rendu aux Invalides, en passant par une toilette publique avec une madame pipi. Il a fallu payer 2 francs pour pisser. Après les Invalides on est retourné aux résidences, on avait assez marché.
Parlant de toilettes, les toilettes dans les résidences ont même pas de siège. On est pogné pour chier debout!!!! mais j'ai découvert que dans l'aile A, ils ont des sièges alors je pense que je vais aller chier là. Bon, fin de la partie marde de mon récit.
Vendredi, le 19 septembre 1997
Pis Vendredi... euh... euh m'en rappelle puUHUHUHUHHHUUUHH sniff. Mais le soir on est retourné chez Auchan pis j'ai acheté mon frigo. Ca rentrait pas trop dans l'auto de Denis mais on a fini par trouver une corde pour faire tenir la porte de la valise. En arrivant je l'ai branché. Il me restait plus qu'à le remplir.
Samedi, le 20 Septembre 1997
Ce que j'ai fait samedi matin en retournant chez Auchan en autobus. J'ai acheté pour 550F de bouffe et autre stock (ouvre-boîte, ciseaux...) Je me suis retrouve avec 10 sacs dans l'autobus... J'avais hâte d'arriver. En arrivant j'ai serré tout ça et j'ai été faire mon lavage. Ca coûte 15F pour un lavage et 10F pour un séchage... pis il est pas question que je fasse sécher ça dans ma chambre. J'avais 2 lavages et je suis arrivé là à 2h. Il y avait déjà quelqu'un (j'ai fini par me retrouver avec leurs bas et leurs bobettes qui étaient restés collés dans la laveuse. ) J'ai fini mes lavages vers 5 heures mais vers la fin on était rendu 5 ou 6 qui jasaient (ils étaient venus me tenir compagnie) alors ça n'a pas paru trop long. D'ailleurs Anne-Lise est arrivée à ce moment là, c'est une Française qui était au Québec l'an passé et qui habite à Châtenay-Malabry cette année. On savait qu'elle était là mais on l'avait pas vue... on sait maintenant que c'est parce qu'elle était chez ses parents en Bretagne.
Après le lavage j'ai fait une super sauce à spaghetti, j'en ai fait assez pour pouvoir essayer mon congélateur. Elle était très bonne, n'en déplaise à mon père. Comme je l'aime, sans légumes à part des tomates, de l'ail et des champignons. On a mangé ça avec une bouteille de vin à 12F qui était assez bon, un Côtes du Rhône (AAAHHHHH je deviens français!!!)
Dimanche, le 21 septembre 1997
Dimanche matin on a été au marché d'Antony, la ville voisine. Et je me suis rendu compte que ma carte de guichet de la Banque Nationale marche pas ici. J'ai acheté un tapis pour mettre près de l'évier et un pain. Il y a de l'action dans ces marchés là; c'est plein de monde et les marchands arrêtent pas de crier. Les histoires de Astérix "Il est frais mon poisson, il est frais", c'est vrai.
On a passé l'après-midi étendus dans le gazon à côté de ma fenêtre de chambre (je suis au rez-de-chaussée) à écouter de la musique et à jaser. Le soir j'ai fait une recette de mon cru. J'avais des saucisses, de la bière et des patates, j'ai mélange tout ça, ajouté des épices et ça a donné un bon petit repas, mais j'en avais beaucoup alors on a mangé ça à 4 avec de la soupe au poisson que Anne-Lise a faite. On a été chez Philippe, le québécois de Polytechnique mais en me rendant là-bas j'ai échappé une assiette... déjà une de moins.
Prochaine étape: le début des classes.
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