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Bretagne
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Le contexte
du pourquoi
Après mon voyage en Ecosse,
j'avais encore à m'installer. C'est ce que j'ai fait la première fin de
semaine. J'ai récupéré mon stock et j'ai installé tout ça. Après deux
jours j'avais plus rien à faire et j'ai commencé à m'emmerder. Etat normal
s'il en est un à la cité-U de Châtenay. On commençait l'école mardi le
14 septembre. Ce jour là c'était juste une réunion avec le directeur.
Mais à la même occasion on a reçu notre horaire. On a tout de suite vu
le potentiel de voyages qu'il offrait. De nombreuses longues fin de semaines,
dont une qui arrivait le lendemain. On avait un cours d'anglais le vendredi
mais who cares. On a donc commencé à penser à un voyage. Au départ on
pensait aller faire du hiking quelque part mais on n'avait pas assez de
temps pour se préparer alors on a décidé d'aller vers St-Malo, avec beaucoup
de possibilités d'improvisations. C'est-à-dire qu'on savait pas où on
irait après. On pouvait pas partir le jeudi parce que Ben devait aller
régler ses histoires de paperasse, on a donc acheté des billets de train
pour vendredi matin.
St-Malo-
17 septembre 1999
On
est partis pour la gare Montparnasse en pleine heure de pointe du matin
avec nos gros sacs à dos. Le voyage en métro fut assez folklorique. On
a fini par se rendre au train et on a vu que notre wagon était le dernier
au bout du quai, qui doit faire un bon 2 Km. Le voyage a duré un bon 3
heures, en transférant à Rennes pour prendre un genre de tortillard pour
St-Malo. Rendus-là on a vu dans notre guide que l'auberge était a 1.5
Km de la gare. On a fini par la trouver. C'était une auberge de jeunesse
- foyer de jeunes travailleurs, pas mal grande. On est partis vers la
vieille ville en passant par la plage. La marée était basse alors c'était
assez grand. Il y avait plein de gros piliers de bois dont le but de leur
présence (sic) nous semblait assez mystérieux. On a su par après que c'est
des brise-lame. On a marche un bout dans l'eau, très froide par ailleurs.
Et on a fini par arriver au pied des murailles. Il y avait un fort à côté
qu'on a été visité, et on a eu droit à la visite guidée. Il s'appelle
le fort national et date du 17e siècle. La clef pour ouvrir la porte de
l'extérieur doit bien faire 1 pied de long mais celle pour barrer de l'intérieur
est la même que celles de nos chambres… est-ce que nos chambres
seraient si vieilles ? On pourrait le croire. Encore une fois, j'ai eu
des problèmes de piles avec mon Kodak mais c'est devenu routinier. Après
le fort on s'est attaqués à la ville proprement dit. Elle est entourée
de remparts dont on a fait le tour et il y a plein de petites rues sympathiques
avec des crêperies, des rues et places Jacques Cartier et plein de Triskel
pour écoeurer Cédric qui a pas arrêté d'en chercher en Ecosse mais qui
aurait dû venir voir en Bretagne.
On a fini par avoir faim
et bien sûr on a mangé des crêpes, avec comme apéritif du Chouchenn, qu'on
appelle aussi de l'hydromel. Bien sûr, pour accompagner le repas on a
bu du cidre. Pas mal bon. Après souper on a continuer a faire le tour
de la ville, à aller voir les pêcheurs sur le môle et on est retournés
à l'auberge.
On a eu un drôle de temps
toute la soirée : pluie, soleil, pluie soleil… on passait notre
temps à alterner entre nos lunettes fumées et notre imperméable….
sauf qu'on a oublié notre imper alors on s'est fait mouiller pas mal.
On a rencontré un drôle de
bonhomme à l'auberge, une espèce d'anglais weird qu'on a revu tout le
temps au cours de notre voyage. C'est ben l'fun de voir le même monde
de temps en temps en voyage mais quand même pas n'importe qui.
Mont Saint-Michel
- 18 septembre
En se levant,
on a vu qu'il pleuvait, encore. Ce jour là on avait programmé le Mont-St-Michel.
On a aussi décidé d'aller a Dinan parce qu'on nous a dit que C'était bien.
On a donc réservé nos billets à la gare et on a pris un autobus qui menait
au Mont-St-Michel.
Dans l'autobus on a rencontré
Sheborah, une gentille américaine, d'origine Iranienne, qui parlait super
bien français. On a jasé tout le long avec elle mais en arrivant au Mont
St-Michel son amie qui avait l'air de trouver qu'on monopolisait un peut
trop Sheborah, l'a vite entraînée loin de nous, sniff. On a donc visité
l'abbaye et on a été chanceux parce que c'était la fin de semaine des
journées du patrimoine alors tout était gratuit. C'est pas mal joli et
ça m'a enfin permis de bien comprendre la différence entre le roman et
le gothique. Par contre ça se visite assez vite et on est partis pour
13h. On a changé nos billets pour partir plus tôt pour Dinan.
On devait changer de train
à Dol-de-Bretagne et on attendait une heure. Il mouillait mais je voulais
quand même aller voir ce que ça avait l'air. Ben est resté à la gare,
CHOCHOTTE, en me lançant le défi de trouver une carte postale de la ville.
Je suis revenu trempé avec non pas une mais deux cartes postales. J'ai
vu plein de choses amusantes : un chat mort, des maisons, d'autres maisons…
Ca devrait s'écrire Dull-de-Bretagne.
On était un peu fatigué et
en arrivant à l'auberge de Dinan, on s'est fait à manger et on est resté
à l'auberge. Il faut dire que l'auberge était perdue dans le bois, à 2.5km
de la gare. C'était dans une vallée dans un manoir du XVe siècle ou quelque
chose comme ça. Bien sûr notre étrange britannique était encore là mais
heureusement il y avait aussi une de ses concitoyenne. Sara était pas
mal plus normale et surtout pas mal cool. Elle était un peu fatiguée elle
aussi alors on a passé la soirée a jouer au trou de cul. Je me suis encore
rendu compte des limitations de ma compréhension de l'anglais d'Angleterre
: je la faisais presque toujours répéter, va falloir que je m'habitue
à cet accent là un jour
Dinan -
19 septembre
Ce matin
là, il faisait enfin beau. On a été avec Sara visiter la ville. C'est
une autre petite ville avec des remparts et comme c'était encore les journées
du Patrimoine, c'était encore gratuit. On a fait pas mal le tour des remparts,
monté la tour de l'horloge pour se faire péter les oreilles par la cloche,
visité le château de la duchesse Anne… En tout une super belle journée.
On a encore mangé des crêpes, bus du cidre. J'ai acheté de la bière Bretonne
et Ben du Chouchenn. On devait partir pour St-Brieuc vers 16h, ville qu'on
a choisi sans se renseigner principalement parce que le TGV arrête là.
Rendus-là, toujours en tortillard,
on est encore partis vers l'auberge, à 3km de la gare. C'était le désert
le plus complet et malgré ça le gars a failli nous dire que c'était plein…
je comprend toujours pas. On s'est emmerdé toute la soirée, en plus que
le responsable passait son temps à barrer toutes les portes. Je l'ai appelé
le maniaque au clefs.
Le retour
- 20 septembre
On s'est levés vers 11h et
on est repartis vers la ville. En voyant qu'il n'y a rien a voir, on a
décidé de partir plus tôt. Le premier train était à 14h13 et c'est lui
qu'on a pris. A l'origine on devait partir vers 17h. Par la suite, tous
ceux à qui on a parlé de St-Brieuc nous ont dit qu'il y a rien à voir
là. Coudonc, on peut pas toujours être chanceux.
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