Les Zaventures d'Alex dans
les Zeuropes
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Les Zaventures d'Alex dans les ZeuropesTome 9 - Petites anecdotesmercredi, le 4 février 1998Le galaCa faisait un bout que j'avais pas écrit de zaventures, pis les dernières étaient pas fameuses alors je me suis dis qu'il serait temps que je vous donne des nouvelles. Bon, je vais commencer au début de janvier. Pendant qu'au Québec il y avait 8 cm de verglas, ici il a fait 15°C pendant 2 semaines. On se promenait dehors en T-shirt et on jouait au tennis en shorts. C'est pas tellement que je veux vous faire chier, mais bon, si c'est le cas, tant pis.
La semaine d'après j'ai été au Bureau des élèves pour me faire rembourser mon 70F (on se disait qu'on le méritait pas vraiment mais un gars s'essaie.) Pour nous faire répondre (surprise) qu'il y a eu des "problèmes de boissons gratuites" aux bars et qu'ils n'étaient pas sûrs de rembourser. Quelques temps après on a appris qu'ils étaient sûrs de ne pas rembourser. Tant pis, mais c'est pas grave, je pense qu'avec tout ce que j'ai bu gratuitement, mon 140F est amplement remboursé. TitanicTout ça se passait entre le vendredi soir et le samedi matin. Dimanche j'ai été voir Titanic à Paris. Je voulais aller à la Place d'Italie parce qu'il y a un méga écran géant avec show de lasers et tout le kit. Justin est venu avec moi. Quand on est arrivés là bas, c'était sold out. On s'est dit qu'on a pas dépensé 22F de RER pour rien alors on a cherché un autre cinéma. Comme il y en a plusieurs sur les Champs-Élysées, on s'est dit qu'on irait là. Pour se rendre aux Champs-Élysées, la ligne la plus directe était un RER. Mais on voulait pas repayer alors on a sauté les barrières. On s'est dit que le dimanche en plein milieu du mois il y aurais pas de contrôleurs. Mais on a oublié que pour sortir du RER, il y a d'autres barrières, et pas comme à Montréal: de l'autre côté du tourniquet, il y a une porte de 5-6 pieds de haut alors il a fallu la sauter (discrétion, discrétion...) pas de problème c'est ce qu'on a fait. On a fini par arriver aux Champs-Élysées mais la première salle qu'on a vus était sold out. Après deux ou trois cinémas, on en a trouvé un ou il restait de la place. Mais le film était à 8h45 (ils disent 8h45 mais en réalité c'est 9h15 à cause des annonces) on s'est dit qu'on serait correct pour prendre le RER (enfin on a pris une chance vu qu'on avait pas la moindre idée à quelle heure il était.) Il fallait donc attendre plus de deux heures que le film commence. On a décidé d'aller manger à St Michel. On a été là à pieds (on a d'ailleurs été sur le bord du pont de l'alma où la princesse Diana est morte, on s'est rendus compte que c'était la parce qu'il y avait un graffiti qui disait :"Merry christmas Diana ", mais il y avait rien à voir. On a été manger un grec (un genre de shish taouk) et on est revenus en métro (toujours sans payer). On a regardé le film, très bon d'ailleurs, mais à la fin on commençait à regarder l'heure. Juste avant la fin on s'est approchés de la porte du cinéma et quand on a vu le générique on est parti à courir pour prendre le métro. Rendus à Charles de Gaulle-Etoile, on a pris le RER vers Châtelet (cette fois j'ai payé, il me restait mon billet retour, mais Justin a pas payé). Rendus a châtelet, on s'est rendus compte que le prochain -et dernier - RER vers Robinson passait à 00h50 et il était 00h20. On a attendu et il est arrivé. Rendus à Robinson, je suis sorti normalement, avec mon billet, mais Justin a voulu sauter la barrière. Le problème c'est que la barrière était pas bloquée alors quand il a mis le pied sur le tourniquet, il est passé tout droit et s'est pèté la tête sur la porte. Tout ça pour dire la morale de l'histoire : frauder c'est pas bien, surtout quand il est tard pis que t'es fatigué. Mais quand même, on dirait qu'ils font exprès, les seuls qui s'occupent des gens qui sautent les barrières sont les contrôleurs et il y en a pas beaucoup. Les autres employés (dont ceux qui vendent les billets) en ont absolument rien à crisser. Quand on a sauté les barrières de 6 pieds de haut, il y en avait un dans sa guérite et il a rien fait. Sans parler des autobus, les chauffeurs te regardent même pas et il s'en fout si on punche pas notre billet (parce que là aussi il y a des contrôleurs mais j'en ai jamais vu). Vive l'EPFSuper anecdote qui montre le sérieux de cette joyeuse école qu'est l'EPF: On a eu un examen de microprocesseur le mois passé et le prof a été chien sur la correction. Benoît a eu 16 mais il a perdu deux points pour une chose peu encouragée mais qui marche quand même (un goto). La semaine dernière, il a été voir le prof pour ravoir ses 2 points et aujourd'hui il lui a dit qu'il lui en redonnait seulement 1. Alors Ben dit que ça marche, que c'est un cours de débutant et qu'il a utilisé une instruction de débutant (en référence à une autre altercation qu'il avait eu avec le prof). Le prof a dit : Bon, combien tu veux. Ben de rétorquer : Logiquement je devrais avoir 18. Le prof s'énerve et dit : Tu veux 20, tiens je te mets 20 et il lui a mis vingt sur sa feuille et dans le cahiers ou il met les notes. Bref, c'est payant d'être téteux (Benoît m'a ensuite patiemment expliqué que c'est pas être téteux, ça... enfin). Pis après, il a été donner ses notes à madame Caron. Elle a demandé au prof pourquoi Ben avait subitement 20. Le prof a dit :"Vous m'en parlez pas et je vous en parle pas". (J'ai appris ça par un témoignage de Denis qui était sur les lieux). Autre anecdote amusante sur l'EPF. On était supposés avoir un super cours d'ondes avant Noël. Il devait durer 2 cours de 3 heures et c'était seulement les Québécois qui devaient l'avoir. Le jour dudit cours, Ben et moi on s'est dit qu'on avait mieux à faire qu'aller à un cours optionnel alors on y est pas allés. Le prof, offusqué, a refusé de donner aux autres notre copie des notes de cours et leurs a dit de nous dire d'aller les chercher au bureau de madame Caron. Nous y avons été le lendemain et elle nous a dit que les cours sont obligatoires et qu'il y a des points de comportement. Ben de rétorquer :" pour ce que j'en pense des points de comportement" et madame Caron de lui répliquer vertement : " pour ce que j'en pense de ce que vous pensez". C'en est resté là jusqu'à la semaine suivante. On a été au cours mais le prof, M. Cernogora, arrivait pas. On a attendu une demi-heure et on est reparti après être allé voir au bureau de madame Caron mais il y avait personne. Le lendemain Denis nous a dit que madame Caron l'a appelé pour lui dire que nous ne sommes pas allés au cours et que le prof était en calvaire et qu'on perdait trois points de comportement. Le prof lui a écrit une lettre et elle nous en a écris une aussi mais j'ai pu la lire seulement après les vacances de Noël. En gros ce que le prof disait c'est que la semaine d'avant il a averti les autres qu'il serait en retard (faux) et qu'il a été pris dans un embouteillage (contradiction, il pouvait pas prévoir qu'il serait pris dans un embouteillage), qu'on aurait dû aller voir au service des stage parce qu'il les avait appelés (duh, le service des stages! On était sensés savoir ça? ). Madame Caron en a ajouté en écrivant qu'on a été mesquin (quoi, parce qu'on a attendus SEULEMENT une demi-heure) et d'autres niaiseries. On a décidé d'écrire une réplique qui disait en gros ce que j'ai écris ici entre parenthèse pis qu'on avait pas à faire les frais des problèmes de communication interne au sein de l'EPF (presque textuel). On a fini par avoir une réunion avec le directeur et Benoît, en tant que délégué, nous représentait. Le directeur lui a dit qu'on perdait finalement juste un point mais que c'était surtout parce que on (Ben et moi) n'avait pas été au cours la semaine avant. Ben a demandé pourquoi les autres perdaient des points si c'était à cause de nous et le directeur a dit que les profs voudraient plus enseigner à l'EPF parce qu'on les respecte pas si les élèves perdent pas de points quand ils sont pas gentils et qu'il voulait pas contrecarrer toutes les décisions de madame Caron pour pas qu'elle perde son autorité (si elle prenait des décisions sensées, il aurait pas besoin de faire ça) pis que les profs se parlent entre eux et qu'ils se diraient que l'EPF les écoute pas. Benoît a dit que les étudiants aussi peuvent se parler et qu'on peut parler des points de comportement en revenant au Québec. Le directeur s'est fâché il a dit que c'était du chantage (?) et qu'il allait enlever 5 points de comportement à Benoît s'il continuait. On se croirait à la maternelle. A part ça j'ai commencé a chercher des stages, j'ai envoyé 16 demandes à plein de compagnies comme Citroën, Schlumberger, CNES, Thomson, Cegelec, Aérospatiale... Jusqu'à présent j'ai reçu plusieurs lettres de refus mais j'ai aussi deux entrevues, une chez Elsac-Bailey et une chez CEGELEC. C'est lundi matin pour la première et mardi matin pour l'autre.
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