Les Zaventures d'Alex dans les Zeuropes |
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On avait prévu partir pour Pogradec avec Mozi et Anila, des amis d’Elona mais Mozi nous a proposé de partir faire du ski au Monténégro. On est partis le vendredi après-midi et tout de suite on s’est retrouvés dans le trafic de la sortie de Tirana. On a dû arrêter pour prendre des papiers d’assurance pour l’auto et ce n’est que vers 16h30 qu’on s ‘est retrouvés sur l’autoroute et il faisait déjà noir. On devait d’abord passer par Shkodra ; deuxième plus grande ville d’Albanie. On allait chercher un ami de Mozi qui venait avec nous. On voyait pas grand chose du paysage vu la noirceur et l’absence de lumières sur les routes, qui étaient assez mauvaise. Après Shkodra il a commencé à avoir de la brume. On roulait lentement car on ne voyait pas très loin devant. Vers 22h on est arrivés à la frontière Monténégrine. Là il y avait deux gros problèmes :
Ca compromettait sérieusement le voyage et on est repartis pour Shkodra où il était possible de régler tout ça le lendemain. En passant par un village du nord dont nous ne pouvons révéler le nom pour des raisons mystérieuses, un policier nous a fait signe de nous arrêter . Il nous a demandé comment ça allait et Mozi a répondu que ça allait mal et il lui a explique notre problème. Et le policier de rétorquer : « pas de problème, je vais vous le faire votre certificat de circulation internationale » « Et le passeport ? » « un peu plus compliqué mais on va voir ». Ils sont donc allés du côté du poste pour régler tout ça mais il manquait la secrétaire ou quelque chose comme ça alors il fallait aller chez elle. Mozi est parti avec le policier et nous on est restés sur le trottoir à les attendre… le soir… dans le sinistre village… Extrait
des recommandations du gouvernement américain sur l’Albanie : « The U.S. Government maintains security
procedures regarding the travel of U.S. Government employees to areas
north (north and east of Shkoder)of Mamuras (with the exception of cities
along the national road) and to the southern town of Lazarat, with such
travel restricted to secure vehicles with escort. In most cases, traditional
police assistance and protection is minimal. A high level of security
awareness should be maintained at all times » A priori on était pas dans un véhicule blindé avec escorte… le village était plutôt sinistre, personne dans les rues , une voiture passait aux quarts d’heures, quelques lumières allumées. A un moment donné une voiture passe 2 ou 3 fois à côté de nous… on fait semblant de rien, finalement klaxonne et Mondi, l’ami do Mozi, regarde et voit que c’est quelqu’un qu’il connaît, il va jaser avec pendant que je me félicitait d’être avec du monde du coin. Finalement Mozi est revenu, une heure plus tard, avec tous les papiers en règle et on est repartis vers la frontière. On a passé la frontière sans trop de problèmes… probablement parce que les gardes-frontière Monténégrins étaient trop occupés à regarder leur film porno…. Il était rendu 23h. On est arrivé dans Pogdorice (anciennement Titograd), capitale du Monténégro, ou Crna Gora, ou Mali i zi vers minuit et on commençait à avoir un tout petit peu faim. On a trouvé la pizzeria "Calabria" qui nous a servi des espèces de rouleaux de bacon-jambon avec du fromage au milieu. C'était pas mal bon. Mozi voulait se rendre à la station de ski ce soir là alors on a continué sur l’ « autoroute » de Belgrade jusqu’à Kolasin (il y a un gugu sur le s mais on en a pas sur nos claviers) où on est arrivés a 4 heure de matin. 12 heures pour faire 250Km, ca fait pas une grosse moyenne…
On est ensuite partis vers l’Albanie en passant par Cvetni Stefan, un île fortifiée transformée en hôtel de luxe, puis Petrovic, Bar (un grand port) et Ullcinj, ville monténégrine où les habitants parlent albanais. C’est bien d’avoir des gens avec qui on pouvait communiquer parce que les Monténégrins sont pas très doués pour les langues. Ils parlent leur langue qui a pas de nom (serbe ? croate ? bosniaque ?) ni d’alphabet (cyrillique ? latin ? ça dépend des jours ) définis et c’est tout. Après le repas on partait vers la frontière. Une autre, de l’autre côté du lac de Shkodra. D’abord il fallait trouver Vladimir. Vladimir n’est pas un vieux bonhomme habitant les montagnes mais un village. Problème : au Monténégro, s’il y a pas mal de panneaux de circulation, la plupart sont inutilisables. En effet, les partis politiques s’en servent comme support publicitaires. Autocollants, graffitis, plombs, photos de candidats, slogans… on y trouve de tout, sauf les indications qu’on aimerait bien y trouver. Ca peut passer sur l’autoroute mais dans les routes de montagne, la nuit, c’est très pénible. Heureusement, les gens sur le bord de la rue parlaient albanais alors on s’arrêtait tous les 100m pour demander notre chemin. Après une bonne heure de tors et détours, on a fini par trouver le poste frontière. On est sortis de Monténégro , et sur le côté Albanais on nous a dis… « ouais, vous pouvez passer, mais si vous allez vers Shkodra… il y a plus de pont… » donc plus de route… bon… on fait quoi… deux possibilités :
On voulait pas dormir a Pogdorice parce que les hôtels sont trop cher. Au début on a pensé a Ullcinj mais ça laissait pas mal de route pour le lendemain. Finalement Mozi a parlé de Tuse, juste avant la frontière. Ca semblait un bon compromis et on s’est rendus la. Il était passé 22h quand on est arrivés et Mozi voulait continuer. Il a appelé un ami de la région pour voir si la route était sûre, comme l’autre a dit oui, il a décidé de continuer, au grand dam des filles. Rendus à la frontière, on s’est retrouvés avec 2 autres véhicules immatriculés a Tirana, un 4x4 et un auto. On s’est donc mis en convoi avec eux pour plus de sûreté. Le 4x4 ouvrait la voie et nous on suivait. On a pu rouler assez vite malgré le brouillard. A un moment donné on a glissé sur un plaque de boue. Ca a cogné un peu mais apparemment il y avait pas de dommages graves, rien pour nous empêcher de continuer. On a continué comme ça jusqu'à Shkodra et comme les autres dormaient là, on s’est arrêtés aussi pour pas continuer tous seuls. Le lendemain matin Mozi voulait aller au garage vérifier ses pneus à cause de la plaque de boue de la veille. Comme je devais être au travail le lendemain et qu’il commençait à être très tard, Elona et moi avons pris un minibus pour retourner a Tirana. Il pleuvait pas mal mais on a fait la route en 3 heures… enfin 2 si on compte pas les embouteillages à l’entrée de Tirana. Bref ce voyage a pas été un franc succès. Mais bon, on a quand même vus des choses intéressant et on a découvert un beaux pays mais qui doit être plus intéressant à visiter quand on est pas trop hors saison.
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